LA MÉTHODE

    Godelieve DENYS-STRUYF a élaboré sa méthode à partir des années ’60. Son sens aigu de l’observation, renforcé par sa formation d’artiste portraitiste, lui a permis de définir et de progressivement ajuster une méthode globale de kinésithérapie qui intègre le fonctionnement du corps et ses liens indissociables avec le comportement psychologique.

    Philippe CAMPIGNION a développé l’aspect anatomie-physio-pathologie de la méthode qu’il a publié dans 6 tomes appelés : « La biomécanique des chaînes musculaires et articulaires GDS »

    Alain d’URSEL a développé la Conscience Osseuse et la théâtralisation par le mime dans l’enseignement de la méthode.Aujourd’hui il enseigne « La conscience osseuse » et « Anatomie Poétique ».

    Joëlle VAN NIEUWENHUYZE-DEWANDELEER a développé « l’Accompagnement de l’Enfant », et

    Marguerite DE KEERSMAECKER-DENYS  a développé la biométrie et se consacre aux archives laissées par Godelieve DENYS-STRUYF.

    Ils furent ses plus proches collaborateurs. De leur collaboration étroite avec Godelieve DENYS-STRUYF découle l’enseignement de la méthode telle qu’elle est enseignée aujourd’hui.

    Le kinésithérapeute propose une approche tant préventive que thérapeutique qui base ses interventions sur la notion fondamentale du terrain prédisposant. L’auteur a mis en évidence 6 familles de muscles qui sont les outils de l’expression psycho-corporelle. Le corps forme une unité dont toutes les parties sont interdépendantes, les muscles et leurs enveloppes organisées en chaînes les relient entre elles.

    Nos émotions, nos sentiments, notre manière d’être et notre vécu s’expriment au travers de ce système qui influence nos gestes et notre posture et nous situe dans une communication non verbale avec l’environnement : c’est ce que nous appelons le langage parlé du corps.

    Les familles musculaires, quand elles sont souples et bien accordées, assurent notre unité et notre adaptabilité pour faire face aux nécessités de la vie.
    Dans l’excès, ces familles peuvent devenir chaînes de tension myo-fasciales emprisonnant le corps dans une attitude rigidifiée.

    Ce phénomène, lorsqu’il se répète et se prolonge dans le temps, marque le corps d’empreintes spécifiques et détermine de manière progressive une cascade de dysfonctions articulaires.

    On passe alors de la physiologie d’un langage parlé du corps à la pathologie d’un langage gravé, d’où résulte un terrain fragilisé.